J2 - Premières découvertes à Fort Cochin

Nous avons passé une très bonne première nuit mais le réveil à 8h45 est un peu rude. Il y a 3h30 de décalage avec la France donc cela correspond à 5h15 pour nos organismes. Alors que les enfants dorment encore profondément, Ludo en profite pour faire un rapide petit plouf à la piscine.

Le petit-déjeuner de l’hôtel n’est pas sensationnel mais on teste quand même le jus d’orange maison. Ce sera un test pour nos estomacs. Mais on ne s’aventure pas à tester les spécialités indiennes de bon matin !

Vers 10h-10h30, tout ce petit monde est prêt pour partir visiter Fort Cochin. On regroupe toutes les valises dans un coin du hall. Notre chauffeur, qui va nous accompagner pour les 5 prochains jours, viendra les récupérer pendant notre absence. Enfin… c’est le plan mais quand on revient, rien n’a bougé !

Fort Cochin est en bord de mer et de notre hôtel, elle est accessible à pied. La mini-plage est jonchée d’algues, de feuilles et de déchets. Nous empruntons le beach walk, un chemin piéton qui longe la mer. Les commerçants sont en train de s’installer. Ça m’a tout l’air d’un endroit spécial touristes mais les Indiens ne sont pas très matinaux.

L’une des attractions principales de Fort Cochin, ce sont les carrelets chinois. Il s’agit de grands filets de pêche qui ressemblent étrangement aux cabanes de pêcheurs que l’on trouve près de chez nous. Quand on arrive dans le secteur de ces fameux chinese nets, un monsieur nous invite à venir voir plus près. Tout le monde est réticent mais je me dis que ce serait trop bête de passer à côté de cette rencontre. Allez, j’y vais ! Ludo, Caro et Emilie me suivent sur la petite passerelle en bois. Le monsieur nous explique le fonctionnement du filet. A cette saison, ils ne font ça que pour les touristes parce que ce n’est pas la saison pour la pêche. J’ai compris que les chinois ont apporté l’idée de pêcher au filet mais que la structure vient des Mongols et a été perfectionnée par les Portugais. Tous les 6-7 ans, ils refont toute la structure en bois. Ils actionnent donc le filet spécialement pour nous : plongée et remontée. Pas de poissons évidemment mais de jolies photos et l’impression d’avoir vécu une première petite aventure !

Pour remercier le brave monsieur, nous lui glissons 200 roupies. Cela n’a pas l’air de lui convenir mais tant pis ! Caro l’indienne nous dit que c’est plus que raisonnable.

Nous continuons donc la balade dans les rues de Fort Cochin. Caro et Florent sont stupéfaits de la propreté ! « Ce n’est pas l’Inde ça, les amis ! »

Notre petit parcours conduit à deux églises de la vieille ville. D’abord Santa Cruz, très belle église blanche. Emilie qui porte un short doit cacher ses jambes avec un foulard avant d’entrer. Depuis la cour, nous entendons un chant qui vient d’une école de filles. Elles doivent être nombreuses et leurs voix résonnent dans la cour de l’église.

La deuxième église qui se trouve dans tous les guides, c’est St Francis church. Plus vieille, plus abîmée mais elle abrite la tombe de Vasco de Gama qui a vécu plusieurs années à Cochin avant d’y mourir. Ses restes ont été transférés à Lisbonne depuis plusieurs centaines d’années mais sa pierre tombale attire toujours les visiteurs !





Nous finissons notre petit tour avant de rejoindre l’hôtel. En chemin, nous rencontrons notre 1ère vache ! Cette petite promenade était tranquille et plutôt sympa. Elle nous a mise en appétit ! Nous décidons de manger au restaurant de l’hôtel, c’est facile et possible de commander un repas occidental sans épices !

Pour la suite de la journée (et de la semaine), nous avons un minibus avec chauffeur. Il a fini par arriver et charger les valises dans le coffre. La vue des réhausseurs que nous avons apportés semble assez intrigante !

Avant de quitter Cochin en direction des backwaters, nous faisons un crochet par Jew Town, ancien quartier juif, toujours dans la vieille ville. Nous visitons le petit musée du Mattancherry Palace qui retrace un bout de l’histoire de l’Inde. 5 roupies l'entrée, soit 7 centimes environ...

Ce palais a été construit au milieu du XVIème siècle mais je ne vois pas trop ce qu’il a de « palais »… A l’intérieur, on découvre des peintures murales qui décrivent des épopées mythologiques. Elles sont impressionnantes mais interdites aux photos ! Le reste des expositions racontent la vie de la famille royale de Cochin depuis le milieu du XIXème siècle.


Nous continuons l’exploration de Jew Town, jusqu’à la synagogue. Celle-ci est adossée à un temple hindi, ce qui symbolise la bonne entente entre toutes les religions dans la région !

Là encore, la promenade est tranquille. Caro et Florent n’en reviennent toujours pas de l’ambiance paisible qui règne ici !


Jew Town

Nous retrouvons notre minibus et nous prenons la route de Kumarakom. C’est à un peu plus d’une heure de route, dans les backwaters, ce réseau de canaux qui fait la renommée du Kerala. Sur la route, nos trois petits au premier rang s’endorment très vite tandis que les grands papotent et profitent du paysage. Il y a beaucoup de monde en sortie de Cochin qui regroupe une agglomération de 2 millions d’habitants. On croise églises et petits commerces à gogo, beaucoup de déchets, des scooters et des mobylettes dans tous les sens… La fin de la route se fait au milieu d’une végétation très dense et les paysages commencent à être très jolis !

Sortie d'école à Cochin

Le chauffeur nous laisse sur un quai de bateau où nous serons pris en charge par notre hôtel auquel on ne peut accéder que par voie fluviale ! A cet instant, c’est vraiment l’image du Kerala que j’avais en tête. Les couleurs du soleil qui commence à décliner sur les canaux sont splendides.

Une houseboat dans les backwaters : paysage typique du Kerala

1er tour en bateau, tout le monde profite du paysage

Pour cette deuxième nuit, et celle d’après, nous sommes logés dans un luxueux resort. L’accueil est parfait avec jus de coco en guise de bienvenue. Nous sommes répartis dans trois bungalows au bord de l’eau. La propriété est très grande, bien entretenue, très verte et abrite un grand nombre de bungalows individuels. Un accent particulier est mis sur la préservation de l’environnement : pas de bouteilles en plastique, des matériaux recyclés, des conseils pour ne pas gaspiller l’eau. On verra plus tard que c’est très rare et tout à fait avant-gardiste en Inde !

Les enfants sont en maillots de bain en moins de temps qu’il ne faut pour le dire : direction la piscine ! Vu la chaleur ambiante, tout le monde y va sans se faire prier. Le cadre est absolument somptueux.


Pour le dîner, nous avons droit à un buffet plus que copieux et varié. C’est le moment de tester quelques spécialités indiennes. Nous découvrons les naan, ces petites galettes toutes simples et délicieuses, encore plus avec un peu de beurre salé fondu dessus !

De retour au bungalow pour la nuit, nous devons gérer deux petits sujets : Alexis a perdu un doudou et aucun de nos deux chers enfants ne veut aller dormir dans le lit simple. L’autre lit étant un très grand lit double où on peut être trois sans problème. Ludo est donc missionné pour déplacer le lit simple et le rapprocher du grand lit, histoire d’être tous les quatre côte-à-côte ! Qu’est-ce qu’on ne ferait pas hein…


>> J3 - Dans le confort du Coconut Lagoon

>> J1 - Le début d'une grande aventure

Commentaires

  1. Au top la journée. Et la piscine pour finir la journée c'est le must après la chaleur !

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  2. Absolument ! Il fallait en profiter parce qu'on n'a plus eu de piscine après ça...

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