J3 - Beach spirit


Lundi 11 février
Après une nuit calme et complète, nous nous réveillons frais et dispo. Enfin… il est toujours avant 6h. On a un tout petit peu de mal à récupérer complètement du décalage.

Le matin, nous nous mettons en quête d’un peu de wildlife au Merritt Island National Wildlife Refuge. Il s’agit de la réserve naturelle qui borde les sites de la Nasa de Cap Canaveral.

1er arrêt pour voir des alligators. On fait chou blanc mais la balade est sympa.



2ème arrêt pour observer des oiseaux et des tortues. On se badigeonne d’anti-moustiques, on s’est déjà fait manger… Presque chou blanc de nouveau… mais à la fin de la promenade, une gopher tortoise mange tranquille au pied d’un arbre.



3ème arrêt : pont d’observation des lamantins (manatees). Ludo en aperçoit un, nous on voit des pélicans au loin. Encore un peu raté quand même…


On devine le lamantin qui s'enfuit loin du rivage.


On longe la côte direction New Smyrna Beach pour un déjeuner en bord de mer. On trouve avec beaucoup de chance un endroit où garer notre camping-car. Par contre, les tables de pique-nique avec vue sont en cours de rénovation, on n’a pas tellement envie de manger avec le bruit de la ponceuse dans les oreilles…
Avant de manger, direction la plage. Et là, surprise ! Sur la plage, il y a une route ! Ils vont en voiture sur la plage, se choisissent un spot, bien alignés avec les voisins et sortent serviettes et transats. Noooooooon, c’est horrible ! Sur une si belle plage de sable blanc et fin !! 😱 Et pour couronner le tout, un pipeline passe juste là. Bon… sympa la plage… 





Mais cela n’entache pas notre enthousiasme, on fait des dessins sur le sable, dans le thème des vacances bien sûr !

Camping-car
Fusée prête au décollage

Finalement les enfants n’ont plus aussi faim on dirait, ils ne veulent pas partir. On promet de retourner à la plage très vite pour faire un château de sable. On mange au camping-car et même si on n’a pas de table de pique-nique, on a des chaises donc on s’installe dehors ! (D’après l’annonce du camping-car, on aurait dû avoir une table mais Mark nous a dit que ça ne servait à rien puisque dans tous les campings, il y a une table sur chaque emplacement. Il n’avait pas très bien compris qu’on allait limiter les campings au maximum…) Il y a du sable sur notre lieu de stationnement et on découvre dans le coffre un seau et des pelles. Génial, pendant qu’on prépare, ils font leur château !!


Après ce bon repas, départ pour Ponce Inlet et son fameux phare, l’un des plus hauts des Etats-Unis. Les enfants négocient déjà, « c’est trop haut, on ne veut pas monter. » Taratata, moi, j’adore monter en haut des tours pour avoir la belle vue, c’est non-négociable ! En arrivant près du phare, « une aire de jeux, une aire de jeux !!! On peut y aller ?
- Si vous montez, en haut du phare, on ira à l’aire de jeux. »
Toujours négocier…
On grimpe donc les 203 marches. Adrien monte tout seul sans se plaindre ce qui nous impressionne un peu. En haut, superbe vue !!





Dans le parc du phare, plusieurs petites maisons retracent la vie du phare et de ceux qui l’entretenaient à la fin du XIXème siècle.

Alexis nous rappelle notre promesse : « bon, on a monté les marches, on va à l’aire de jeux maintenant ? ».



Nous quittons Ponce Inlet par la route qui longe la mer et nous dirigeons vers le Nord.



En chemin, on cherche une dump station, une station pour vider nos eaux usées et autres joyeusetés du genre et surtout remplir notre réservoir d’eau, parce que, pas cool, Mark l’avait à peine rempli à moitié… C’est sûr que si on allait au camping tous les soirs, on n’aurait pas de souci ! 😉 Un site internet recense toutes les dump stations des Etats-Unis, très peu sont gratuites, au moins en Floride. On en choisit une sur la route. J’appelle pour savoir jusqu’à quelle heure on peut se présenter : « we’re open 24/7 », me répond la personne d’un ton un peu condescendant… En arrivant à l’adresse, pas de dump station, juste un parking pour une dizaine de camions. Je rappelle le numéro et demande où se trouve la dump station. La personne me répond qu’il faut d’abord se présenter à l’intérieur pour payer les 10 dollars et aller ensuite à la station. Je veux bien, mais on ne voit pas de bâtiment !! Elle finit par dire que c’est une gas station Loves (qu’elle m’épelle). Aaaaaaaah, une station-service ! Bon, ben on n’est pas au bon endroit ! Mais Google nous trouve ça très facilement ! Je vais payer les $10 et en échange je reçois une clef. La personne, toujours aussi aimable, daigne m’indiquer où se trouve la dump station. En fait, la station-service est immense, c’est un stop pour les camions, il y en a plusieurs centaines.
On trouve ce qu’il nous faut, on ouvre le cadenas qui maintient fermée la trappe réceptacle des black water et après, petite galère pour savoir quel tuyau va où et comment libérer la chose pour que nos réservoirs se vident. Une fois les black (relativement solide) et grey (eaux usées) water vidées, il faut remplir le réservoir d’eau. On branche, on actionne la pompe mais rien ne se passe. On coupe, on remet, on branche au tuyau d’à côté et ah ! ça y est, l’eau coule. Parfait… On ne sait pas combien de litres d’eau on a dû mettre, mais ça a mis du temps à se remplir !! En repartant, Ludo sent la différence : on est lourds !
Mission accomplie !

On rejoint notre Cracker Barrel du jour et… oh… doit-on respecter ce panneau qui indique « no overnight stay » ? Il y a plusieurs autres camping-cars installés mais par acquis de conscience, je vais demander au restaurant. Le manager me confirme qu’il n’y a aucun problème pour rester et précise : « venez pendre le petit-déjeuner demain matin ! Nous ouvrons à 6h. » Je prends un air désolé et lui explique que nous avons un enfant malade et que nous lui faisons manger léger. Ben quoi ? A 24h près, c’était vrai ! Il est très sympa et me remercie chaleureusement d’être venue le voir. Du coup, je me dis qu’un petit-déj Américain serait sans doute très sympathique !

Pendant tout ce temps, les enfants dorment, décalage horaire oblige et au moment de passer à table, il nous faut user de stratagèmes pour les réveiller et les faire manger. Assez étonnamment, on y parvient dans la bonne humeur et les assiettes sont toutes vidées !
Mais ils ne se font pas prier pour aller directement au lit ensuite. Nous suivons le mouvement dans la foulée. Good night!

Commentaires

Enregistrer un commentaire

Posts les plus consultés de ce blog

Jour 1 : On attaque direct

Bilan Islandais, c'était tellement bien...

J1 - Le début d'une grande aventure